Sondage sur de la formation continue en conservation du patrimoine de l’IRAC | Institut royal d'architecture du Canada

Sondage sur de la formation continue en conservation du patrimoine de l’IRAC

L’IRAC remercie tous ses membres qui ont pris le temps de participer au sondage sur la formation continue en conservation du patrimoine de 2018. Nous avons reçu plus de 200 réponses et nos membres nous ont dit clairement qu’il y avait un vif intérêt pour de la formation continue dans ce domaine.

Le sondage était l’une de plusieurs étapes d’une recherche pour le développement de nouveaux cours de formation continue dans le domaine de la conservation du patrimoine qui comprend notamment des entrevues auprès de parties intéressées et une analyse des lacunes dans l’offre existante. Le sondage a été conçu par Mary Hanna et Karen Trivino, deux stagiaires qui travaillent à l’IRAC pour l’été en vertu d’une subvention de formation du partenariat New Paradigm / New Tools for Architectural Heritage in Canada du CRSH administré par le Carleton Immersive Media Studio (CIMS) de l’Université Carleton.

Ce sondage vise à fournir de l’information précieuse sur le développement de cours de formation continue en conservation du patrimoine architecturale. Les données recueillies auprès des membres de l’IRAC ont permis au Bureau du programme de mieux comprendre la portée des projets de conservation du patrimoine et les domaines d’intérêt particulier en cette matière. Le but est de développer un contenu pour les architectes et par les architectes dans ce domaine de spécialisation.

Faits saillants du sondage

Une première lecture des résultats nous apprend qu’une grande majorité de répondants (94,3 %) se disent intéressés par des cours de formation continue dans le domaine de la conservation du patrimoine, la réutilisation adaptative des bâtiments se classant au premier rang des sujets d’intérêt. Les répondants ont également manifesté un vif intérêt envers les normes et les lignes directrices en ce domaine.

On peut établir un lien entre le milieu de l’enseignement et celui de la pratique professionnelle. La plupart des répondants se disent en début de carrière et 60 % n’ont pas suivi de cours en conservation du patrimoine pendant leurs études. Parmi les répondants, seulement 12,44 % étaient membres de l’Association canadienne d’experts-conseils de patrimoine (ACECP), et seulement 36,79 % se considéraient comme des spécialistes en conservation du patrimoine. L’IRAC souhaite combler les lacunes de la formation en conservation du patrimoine. Les deux raisons évoquées pour expliquer l’intérêt suscité par la formation continue en conservation sont le développement professionnel et l’intérêt personnel.